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Les inédits du Lycée

Ce blog est un espace d'informations sur les activités du Lycée Professionnel Saint Charles.

LES NEUROSCIENCES dans le JSL

LES NEUROSCIENCES dans le JSL

LE GROUPE ST-CHARLES SE LANCE DANS UN GRAND TRAVAIL SUR LES NEUROSCIENCES

300 enseignants des écoles, collèges et lycées privés catholiques de Chalon, Autun et Montceau-les-Mines ont assisté à une conférence sur les neurosciences. Un dossier qui les engage sur trois ans.

Il fallait bien le gymnase du Devoir pour accueillir 300 auditeurs attentifs et une conférencière.

Face à ce public d’enseignants des établissements privés de la ville, Pascale Toscani. Maître de conférence et membre du groupe de recherche en neuroéducation, et titulaire d’un double en psychologie cognitive et psychologie clinique. Sa mission du jour : expliquer ce que sont les neurosciences et les applications de ces recherches scientifiques dans les méthodes pédagogiques.

Cette conférence n’est pas un rendez-vous unique mais le début d’un vrai travail qui s’inscrit sur trois ans, mené par les établissements d’enseignement privés. Les écoles, collèges et lycées de Chalon, Autun et Montceau-les-Mines travailleront avec l’université de Boston et celle d’Angers dans ce domaine, pour partager leur travail, leurs observations et leurs conclusions.

Mise à plat

« L’objectif est d’apprendre le fonctionnement des cerveaux et donc des méthodes d’apprentissages » expliquait Geneviève Blazy, directrice du collège le Devoir. « Nous voulons être plus efficaces dans notre pédagogie et valoriser les élèves sur ce qu’ils savent faire. Cette conférence permet de se pencher sur un siècle de méthode pédagogique et ainsi confirmer ou informer certaines méthodes. »

L’ensemble St-Charles se lance donc pour trois années de travail autour de ce thème. Cette année, sera considérée comme une année zéro : formation de groupes de professeurs et d’instituteurs volontaires, aux neurosciences et lancement des premiers travaux. La deuxième année permettra de travailler complètement sur le sujet alors que la troisième fera remonter les premières conclusions avec les universités partenaires. « Dans cette opération, l’objectif est de mettre en place un groupe de recherche sur Chalon et Montceau et de travailler ensemble avec les universités », expliquait la conférencière.

Un projet qui séduit de nombreux enseignants, à l’image de Jean-Pierre Wintherlig, professeur de français. « C’est vrai que c’est une excellente idée de voir comment fonctionnent les cerveaux différents des nôtres, plus formatés pédagogiques ! » Le professeur a déjà retenu quelques messages essentiels. « Il y a huit formes d’intelligence. Et par exemple, l’intelligence pratique, celle qui permet à des élèves de réaliser des très jolies choses avec leurs mains, n’est pas du tout reconnue à l’école, comme, d’une manière générale, tout ce qui est autour de la créativité des gens. Ça devrait être mis à l’honneur dans le système d’éducation français. »

Les mythes

Le professeur avait bien écouté la conférencière qui, d’entrée, avait prévenu le public : « Je vous préviens, depuis que je travaille beaucoup à l’étranger, je suis très critique envers le système français ! »

En France, la prise en compte des neurosciences dans l’éducation scolaire est assez novatrice et cette première approche permet de mettre les choses à plat mais implique aussi une grosse remise en question des enseignants. Un parcours qu’est prêt à faire notre professeur de français. « Ça ne nous donne pas de clés, mais ça nous remet en question. On a en fait beaucoup de préjugés, des neuromythes. »

Jacques Pelhatre, chef d’établissement “Il y a une année test avec les chercheurs, une deuxième de recherche et une troisième de conclusions.”

Le JSL 13/04/2014 Lionel Janin

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